Lundi 12 novembre 2007, Paris / Amsterdam / le Caire:
Suite au problème survenu en Lybie en ce dimanche 11 novembre me voilà partie en direction du Désert Blanc Egyptien.
Le décollage est prévu à 16h00 de Roissy, direction Amsterdam pour une escale puis nouveau décollage pour le Caire.
Mardi 13 novembre 2007, le Caire / Bahariya / le Désert Blanc:
Nous atterrissons au Caire à 2h00 du matin. Une personne nous accueille à l'aéroport pour nous faire, pour 15€, nos visas.
Nous montons à bord d'un minibus récent. Nous traversons la ville dans la nuit, entre le manque de sommeil et la pénombre nous devinons le Nil. Petite halte à 6h00 pour un thé chaud. Tout le groupe à le moral dans les chaussettes, il fait froid et nous traversons des paysages monotones.
Arrivé à midi à Bahariya nous mangeons un bon repas puis avec Chistian nous grimpons sur le plateau situé derrière le campement.
Christian est accompagné de sa femme Claude, ils sont tous les 2 belges. Le côté rigolo est que c'était mes voisins dans l'avion Paris / Sebha. Pendant les 2 heures passé dans l'avion à Sebha, ils m'avaient dit qu'ils ne voulaient pas faire trop de marche. Mais finalement ils sont là pour une randonnée à pieds et sans 4x4 de 5 jours.
Nous reprenons le minibus direction Farafra. Vers 16h00 le véhicule s'arrête au bord de la route nous descendons et chargeons nos sacs dans un vieux 4x4.
Ici pas de dromadaire pour transporter nos gros sacs mais un 4x4. C'est la première fois que mon gros sac ne sera pas transporté par un animal (dromadaire ou ane), c'est un peu décevant.
Après une petite marche de 1 heure nous installons le campement juste derrière un gros menhir blanc.
Ce sera la 1ère nuit à la belle étoile.
Mercredi et jeudi 14 et 15 novembre 2007, le Désert Blanc:
La randonnée commence au milieu de formes sculptées par le vent et érodées par d'anciens écoulements d'eau.
Les formes sont magnifiques mais je ne retrouve pas cette impression d'espace sans limite qu'il y avait dans le Ténéré. Il y a toujours des petites formes qui cassent l'étendue blanche.
Heureusement jeudi après midi nous retrouvons un peu de sable jaune. Le contraste entre le sable jaune et les massifs de calcaire blanc est magnifique.
Vendredi 16, le Désert Blanc:
Après une heure de marche nous traversons la route qui sépare ce désert en 2.
Nous retrouvons un paysage plus désertique avec du vrai sable jaune, quelques petites dunes et des palmiers.
Au milieu de tout cela nous croisons un "troupeau" de petites formes ovales ressemblant à de gros coquillages.
Ils nous permettent de prendre une petite pause à l'ombre.
Je profite de cette dernière journée de marche pour quitter le groupe et prendre un chemin parallèle.
Je peux enfin marcher seul, enfin faire la trace, marcher dans un sable vierge de toute trace. Je monte sur la crête des dunes, la vue est magnifique.
En contre bas j'aperçois le 4x4 ainsi que le groupe qui se dirige vers le campement.
Je continu à monter pour atteindre un point dominant tout le cirque. Plus loin des 4x4 contournent le creux de ce cirque. Un 4x4 plus téméraire ou plus "idiot" que les autres s'élance vers la grosse dune, il finit par se planter lamentablement dans le sable.
Après plusieurs essais il fait marche arrière puis sort du cirque. Puis il rejoint la route se trouvant à 1km de là. Je crains que tous ses 4x4 usent rapidement ce sol blanc si fragile.
Tout le groupe se retrouve sur la dune afin de profiter du coucher de soleil.
Samedi 17, le Désert Blanc / le Caire :
Réveil à l'aube j'espère profiter du levé de soleil.
Après quelques photos puis un petit déjeuner nous marchons pendant une petit heure.
Nous nous arrétons au bord de la route, puis nous attendons, tel des auto-stoppeurs, notre mini-bus.
Le minibus nous ramène au Caire, en cours de route une halte au bord de source chaude nous permet de nous décrasser.
Arrivé à Barahya nous faisons une petite halte, visite du marché puis départ vers le Caire.
La ville du Caire est immense, la circulation dantesque. Nous apercevons les pyramides, mais impossible de les visiter , il est trop tard et nous n'avons pas le temps. Nous rejoignons un hotel du centre ville.
Sur un espèce de périphérique à 2 fois 4 voies nous doublons une charette tirée par un cheval.
Coincé dans les bouchons, la charette fini par nous doubler !!!
A grand coup de cris, le cocher dirige sa charette au milieu des voitures de tout age.
Cette image montre tout le contraste de cette gigantesque ville, le luxe de 4x4 tout neufs, la pauvreté d'une charette tirée par un cheval, des bidons villes en périphérie des hotels 4 étoiles...
Arrivé à l'hotel, passage par les portiques de sécurité, une petite douche puis une petite balade sans grand intérêt autour de l'hotel.
Avant de quitter l'égypte nous dinons à l'hotel, au menu pas un seul plat traditionnel...
Cela conclut un voyage qui me laisse sur ma faim, la beauté du paysage m'a déçu, le désert blanc m'est apparut sans vie.
Dimanche 18, le Caire / Amsterdam / Paris :
Décollage à 0h30, escale à Amsterdam , puis arrivée à Paris dans la grisaille et sous la pluie à 12h00.
Pour boucler cette semaine nous sommes en pleine saison des grèves à la SNCF , du coup j'appele mon petit frère pour qu'il vienne me chercher.
