
Carnets de voyage

Afrique
Asie
Europe
Amérique
Océanie
Antarctique
|
|
|
|
Libye, Dunes et Lacs de l'Ubari.
Résultat des courses, arrivé à 12h00 au comptoir de Nomade Aventure, le guichetier m'indique qu'il faut que j'attende 2 autres personnes pour cause de visa collectif. Ce visa collectif a beaucoup de charme, écrit tout en langue Arabe, il comporte plusieurs noms de passagers. Après l'enregistrement des bagages en compagnie des 2 autres personnes, en fait un couple de Belges, trés charmant.Le décollage de Roissy prend un tout petit peu de retard pour cause de problèmes administratifs mais à 14h30 l'avion quitte le sol Français.
Après quelques turbulences l'avion se pose sur le tarmac de l'aéroport de Sebha.
Le commandant de bord nous indique que pour des raisons administratives nous ne pouvons pas descendre de l'avion.
20 minutes plus tard le commandant nous explique que les autorités libyennes nous demande nos passeports traduits en langue Arabe.
Aucun passager n'a son passeport traduit en langue Arabe, en faite la loi concernant ce point a été rendue officielle pendant notre vol.
Malgré l'intervention supposée du quai d'Orsay rien n'y fera, il nous sera impossible de descendre de l'avion. Alors que nous décollons en direction de Paris, les touristes étant la semaine précedante en Libye resteront sur le sol de ce pays.
Ils seront rappatriés en France le lendemain soir.
L'avion se pose à 1h00 du matin à Roissy. Les responsables de Nomade et de Terre d'Aventure nous accueillent à notre descente de l'avion.
Au pire nous serons remboursés et au mieux l'agence de voyage nous proposera un autre voyage.
De retour chez moi à 3h00 du mat', j'appele Nomade le lundi à 10h00, le voyagiste me propose de partir en rando, ou au Maroc, ou en Egypte.
Malgré le fait de perdre 2 jours de randonnées suite au retard au départ cela fait 6 mois que je n'ai pas pris de vacances et j'ai trop envie de m'évader de la France et Christelle m'ayant vantée la beauté du désert blanc en Egypte j'opte pour cette destination.
Du coup décollage à 17h30 de Paris pour Le Caire via Amsterdam.
ci-joint : 2 articles d'internet analysant ce problème.
dimanche 23 décembre 2007
FRANCE - LIBYE
172 passagers français refoulés de Libye
lundi 12 novembre 2007
Un vol pour la Libye en provenance de Paris a été contraint dimanche de rebrousser chemin avec ses 172 passagers. Ils se sont vu interdire de débarquer de l'avion. Motif : leur passeport n'était pas traduit en arabe.
lundi 12 novembre 2007
Par AFP
Un vol pour la Libye en provenance de Paris a été contraint dimanche de rebrousser chemin avec ses 172 passagers, qui se sont vu interdire de débarquer de l'avion au motif qu'ils n'étaient pas munis d'une traduction arabe de leur passeport, a indiqué l'affréteur de l'avion Air Méditerranée.
"Les autorités veulent que les passeports soient traduits en arabe, au titre d'une nouvelle législation qui serait entrée en vigueur" ce dimanche, a expliqué à l'AFP un représentant de la compagnie aérienne.
Aucun des 172 passagers, tous Français, ne remplissant cette obligation, les autorités ont refusé de les laisser descendre de l'avion. "Ils ont été intransigeants", a regretté le représentant d'Air Méditerranée.
Air Méditerranée "n'était pas au courant" du changement de réglementation, a-t-il ajouté, regrettant que les autorités libyennes n'en aient pas informé la compagnie au préalable.
Arrivé à l'aéroport de Sebha (centre du pays) vers 17H00 GMT, l'avion est finalement reparti vers Paris à 19H50 GMT, a indiqué Air Méditerranée. L'appareil a atterri à Paris vers 01H00 du matin heure locale.
"C'est la première fois qu'une telle chose nous arrive", a déclaré le représentant de la compagnie.
Les autorités libyennes ont par ailleurs refusé de laisser monter dans l'avion les passagers français présents à l'aéroport de Sebha qui devaient prendre leur vol retour pour Paris, alors que l'avion pouvait embarquer une cinquantaine de personnes supplémentaires, a-t-il déploré.
Ces 83 passagers en souffrance devront attendre qu'un autre avion viennent les chercher spécialement, sans doute lundi.
Selon un passager de l'avion arrivé à Paris, ces Français bloqués sur place "ont interdiction de sortir de Libye si leur passeport n'est pas traduit en arabe, ils ne peuvent pas reprendre un autre avion, ils sont coincés là-bas".
La nouvelle législation libyenne, a expliqué ce passager à l'AFP, "concerne tous les ressortissants européens, y compris ceux qui ont des visas libyens en règle".
Une porte-parole du Quai d'Orsay avait indiqué auparavant que "nos représentants sur place suivent cette affaire".
Libye : prévoir 50 € de plus pour une traduction assermentée du passeport
L'obligation de traduire en arabe les coordonnées inscrites sur les visas des touristes voulant se rendre en Libye n'est pas une nouveauté. Cette procédure émanant d'un décret était officiellement suspendue depuis deux ans. Le problème fut ce volte face brutal décidé et appliqué dans une même matinée dimanche dernier. Il a surpris tout le monde, clients, voyagistes, affréteurs (Go), affrété, réceptifs libyens et Quai d'Orsay.
Quatre jours plus tard chacun reprend ses marques mais le préjudice est là pour les professionnels du tourisme. Il faudra tenir compte des clients qui ont fait l'aller et retour dans la journée sans pouvoir descendre de l'avion. Il faudra aussi faire les comptes avec les clients qui devant repartir dimanche dernier n'ont pu embarquer dans un avion complet. Eux, ils ont prolongé involontairement leur séjour.
La destination reste programmée à ce détail près : les professionnels du tourisme devront à nouveau faire appel avant le départ à des traducteurs assermentés. Cette traduction est rapide. Elle prend quelques minutes. C'est même une activité lucrative pour quelques cabinets spécialisés : il en coûtera 40 € pour la traduction et 10 € pour la certification, tampon compris.
Le visa pouvait et peut toujours être obtenu à l'arrivée à destination dans la mesure où les opérateurs communiquent dix jours avant à leurs correspondants les coordonnées passeport de leurs clients.
Il semble que la Libye soit le seul pays au monde à exiger une telle procédure administrative. Elle est pénalisante pour le tourisme et incompréhensible quand on sait que d'importants investissements hôteliers sont en cours dans le pays. Au dernier Top Resa, la Libye encourageait le développement de son tourisme auprès du marché français en présentant l'un des plus beaux stands, placé bien en vue dans l'allée centrale du salon.
Copyright Désert
Copyright Désert
Hervé Saliou, directeur de Désert
« Nous avons l'habitude des pratiques surprenantes de certains pays » Les procédures de visa un peu alambiquées sont le quotidien de Hervé Saliou, directeur de Désert et de ses clients, voyageurs avertis. Dans la nuit de lundi à mardi il était à Roissy pour accueillir les clients rapatriés sur vol régulier.
« Cela s'est fait dans la bonne humeur. Nos clients comprennent ce genre de situation. Ils ont presque tous opté pour une autre destination ou reporté leur voyage en Libye. Cet incident est dommageable pour l'image d'un pays qui a fait en peu de temps beaucoup de progrès, notamment en matière de tourisme culturel et saharien. Il devient opérationnel et l'on trouve maintenant une certaine normalité professionnelle. Des programmes intéressants permettent d'aller dans désert. Les prestations atteignent le niveau de l'Algérie ou de la Mauritanie. Les retours clients sont bons. »
Cette affaire de passeport à traduire en arabe ne devrait pas pénaliser les spécialistes du tourisme expéditionnaire habitués aux pratiques administratives et politiques parfois surprenantes des pays qu'ils programment. D'ailleurs Hervé Saliou le résume en une phrase : « Pour travailler dans une perspective de sérénité permanente il faut changer de métier ».
Christophe Vieville, Directeur Transport chez Go Voyages
« L'avion est toujours programmé pour dimanche prochain » Ce dimanche 11 novembre l'avion, un Airbus A 321 de 220 sièges était affrété auprès d'Air Méditerranée par Go Voyages pour assurer la liaison entre Paris et Sebha avec 175 passagers à bord. Il s'agit d'une programmation régulière mise en place voici deux ans avec un départ tous les dimanches pour le compte des tour-opérateurs spécialistes du tourisme saharien.
« Quand nous avons appris l'obligation d'avoir un passeport traduit en arabe pour débarquer l'avion était en train d'atterrir à Sebha. Les passagers sont restés à bord pendant près de deux heures sans pouvoir descendre. Il y avait une quarantaine de places libres. Nous aurions pu embarquer une partie des personnes qui devaient rentrer à Paris. Les Autorités libyennes ont refusé on ne sait trop pourquoi. Heureusement c'est une clientèle qui est rôdée et qui a l'habitude de voyager.
En deux ans de programmation nous n'avons eu aucun problème avec la Libye. Cette mesure administrative un peu lourde à organiser ne devrait pas remettre en cause cette destination. Nous avons fourni à nos clients voyagistes des adresses de traducteurs assermentés. C'est une pratique que nous découvrons car elle avait disparu depuis que nous programmons la Libye. »
Mercredi 14 Novembre 2007 - 08:47
Michèle Sani
Lu 1161 fois
|
|
|
|
|